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Le démantèlement de Dexia lancé avec la création d'une "bad bank"

C'est le Premier ministre belge qui l'a annoncé : la création d'une "bad bank", c'est à dire d'une structure qui reprendrait les actifs toxiques de Dexia, pour permettre à ses autres activités de survivre. _ Une annonce qui sonne comme la première étape du démantèlement annoncé de la banque franco-belge, spécialisée dans les prêts aux collectivités locales. François Baroin, ministre de l'Economie, annonce qu'une solution définitive doit être trouvée d'ici à demain.
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Hier matin, on ne parlait encore que de rumeurs de démantèlement

Cette "bad bank" devrait voir le jour, sous la garantie des deux États, co-actionnaires de Dexia. Selon François Baroin, la Caisse française des dépôts et la Banque postale pourraient jouer un rôle dans la création de cette entité. Entité qui reprendrait aussi les "emprunts à très long terme accordés à des autorités locales", selon le ministre belge des Finances, Didier Reynders. Soit environ 70 milliards d'euros. Dexia est en effet un acteur majeur du financement des collectivités locales.
À défaut de rassurer les collectivités, ces annonces seront-elles propres à enrayer la panique sur les marchés ? Hier, l'action du groupe a chuté de 22,46% à 1,01 euro.

Cécile Quéguiner, avec agences

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