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Le constructeur automobile français prévoirait la mise en place dans les prochains jours d'un plan de départ anticipé

C'est France Info qui donnait cette information vendredi matin, citant la CGT."Il n'y a pas de plan de départ anticipé, ni de plan social", a démenti une porte-parole de la direction du groupe automobile, intérrogé par l'AFP.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
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La CGT Renault (AFP/MYCHELE DANIAU)

C'est France Info qui donnait cette information vendredi matin, citant la CGT.

"Il n'y a pas de plan de départ anticipé, ni de plan social", a démenti une porte-parole de la direction du groupe automobile, intérrogé par l'AFP.

"On négocie effectivement un accord de GPEC avec les partenaires sociaux en ce moment et dans ce cadre là on étudie les mesures liées à la pénibilité pour les sites industriels", a-t-elle ajouté sans donner plus de précisions sur ces mesures.

La radio affirmait par ailleurs que dans l"usine de Sandouville (Seine-Maritime), Renault va mettre les salariés au chômage technique durant un mois, au moins, ce que confirme la direction.

69 000 Espace et Laguna produites cette année sur le site de Sandouville, la direction en prévoit à peine 53 000 en 2011. "Pourquoi ? Et bien parce que ces véhicules haut de gamme se vendent très mal. L"Espace est en bout de course, et la Laguna 3 est un échec commercial. Résultat, chômage technique revu à la hausse pour les salariés. Déjà deux mois cette année et ce sera beaucoup plus l"année prochaine", écrit la journaliste Cécile Aspe sur le site de "France Info".

Au premier semestre, les chaines de l"Espace seront 44 jours à l"arrêt, 35 jours pour la Laguna.

Jeudi, l'action Renault a progressé de 3,7% à Paris.

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