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Le CNT a déclaré qu'aucun contrat pétrolier ne sera conclu tant qu'un gouvernement n'aura pas été formé.

Le ministre des Finances et du Pétrole du Conseil national de transition, Ali Tarhouni a déclaré qu'aucun contrat pétrolier ne serait signé avant des élections en Lybie.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Ali Tarhouni en juillet 2011. (AFP PHOTO / MARCO LONGARI)

Le ministre des Finances et du Pétrole du Conseil national de transition, Ali Tarhouni a déclaré qu'aucun contrat pétrolier ne serait signé avant des élections en Lybie.

"Il n'y a pas de nouveaux contrats pendant cette période transitoire, ni pour Total, ni pour aucune autre compagnie" at-il déclaré à l'occasion de la visite en Libye d'une délégation de 80 entreprises françaises.

Il précise que seul un gouvernement élu pourra accorder de nouvelles concessions pétrolières. Le CNT attend désormais la tombée symbolique de la ville de Syrte, la ville symbolique du régime Khadafi. Cette chute devrait arriver dans les jours à venir compte tenu de des troupes d'opposition contre l'ancien régime.

La production pétrolière de la Libye, actuellement remontée à 400.000 barils par jour après être tombée presque à l'arrêt du fait des violences, devrait atteindre environ 600.000 b/jour d'ici à la fin de l'année et approcher le million à la fin du premier trimestre 2012, a précisé le président de la NOC (National Oil Corporation), Nouri Berruien.

Certaines installations pétrolières ont été endommagées pendant les combats mais "les pires dégâts ont été commis au cours des 42 ans" de pouvoir de Mouammar Khadafi a estimé Nouri Berruien.

"Le critère de toute négociation commerciale (...) sera le principe de l'intérêt du peuple libyen, aucun autre critère n'est plus important", a ajouté M. Tahrouni, après avoir remercié la France pour son soutien face à M. Kadhafi. La transparence sera également exigée.

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