Cet article date de plus de treize ans.

La Société générale dans le rouge: Frédéric Oudéa appelle au calme

Exclusif. Sur France Info, Frédéric Oudéa dénonce les rumeurs qui ont provoqué la chute du titre de près de 15% ce mercredi à la Bourse de Paris. Le PDG de la Société générale réclame une enquête de l’Autorité des marchés financiers sur "ces rumeurs extrêmement nocives " qui portent "gravement atteinte à l'intérêt des actionnaires".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

En une après-midi, Frédéric Oudéa a vu sa banque perdre jusqu’à un quart de sa valeur à la Bourse de Paris. L’action a finalement clôturé en net recul de 14,74%. En cause : des spéculations sur la note souveraine de la France mais surtout des rumeurs de marché liées à la solidité financière de l’établissement mais aussi à un plan de sauvegarde du système bancaire français qui serait actuellement en discussion.

A l’origine, notamment, de ces rumeurs : The Daily Mail. Trois jours après avoir décrit la Société générale comme étant "au bord du désastre", le tabloïd s’est finalement excusé. Mais le mal est fait. Le patron de la Société générale tente donc de rassurer les investisseurs sur France Info.

Le patron de la Société générale l’assure : ce n’est pas le moment de vendre. Reste que depuis le 22 juillet, son titre a perdu plus de 41%. Et les autres banques françaises liées au plan de sauvetage de la Grèce ne sont pas en reste : Crédit agricole perd -35,63% et la BNP Paribas chute de 27,05%.

Maud Czaja avec Antoine Krempf, pour la page web

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.