Cet article date de plus de quatorze ans.

La production industrielle de la France est retombée en juin après sa forte progression du mois précédent

La production industrielle d'ensemble a reculé de 1,7% en juin après un gain de 1,9% en mai, révisé en hausse de 0,2 point, selon les chiffres publiés mardi par l'Insee.Les économistes anticipaient en moyenne un repli de 0,1%, l'estimation la plus basse étant de -0,6%.
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

La production industrielle d'ensemble a reculé de 1,7% en juin après un gain de 1,9% en mai, révisé en hausse de 0,2 point, selon les chiffres publiés mardi par l'Insee.

Les économistes anticipaient en moyenne un repli de 0,1%, l'estimation la plus basse étant de -0,6%.

En excluant l'énergie, la production manufacturière a baissé
de 1,3% après une hausse révisée à 0,6% (+0,5% en première estimation) le mois précédent.

Les économistes prévoient en moyenne une croissance de 0,5% du PIB au deuxième trimestre, un chiffre meilleur que sur les trois premiers mois de l'année (+0,1%) mais loin des performances allemandes où l'on attend une croissance de 1,5% ou plus.

"Le contraste avec l'Allemagne est saisissant"
La production industrielle allemande a également décru en juin mais elle a augmenté de 5,4% sur l'ensemble du trimestre, un rythme sans précédent depuis le début des séries statistiques, grâce aux commandes à l'export. "Le contraste avec l'Allemagne est saisissant, on n'est pas du tout sur le même rythme", constate Olivier Gasnier, économiste à la Société générale.

"Cela souligne que toutes les bonnes nouvelles qu'on a actuellement sur la zone euro ont une connotation très fortement allemande et qu'il ne faut pas s'emballer sur la reprise européenne. En France, pour des raisons structurelles, on a une reprise très modérée".

L'indice de la production industrielle est à 91,4 en juin, son niveau de décembre 2008, alors qu'il avait culminé à 104,4 en avril 2008 avant la récession.

"Il se profile un scénario où on ne rattrapera pas les niveaux d'avant crise avant le milieu de la décennie", souligne Olivier Gasnier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.