La plateforme de livraison de repas Foodora cessera son activité en France "au plus tard le 29 septembre"
L'entreprise compte une quarantaine de salariés permanents en France et quelque 1 500 coursiers.
La société allemande de livraison de repas Foodora, qui a annoncé son retrait de plusieurs pays dont la France, n'a pas trouvé de repreneur dans l'Hexagone. Elle y cessera donc son activité "au plus tard le 29 septembre", a-t-elle annoncé mercredi 29 août. Comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, l'entreprise permet aux particuliers de commander en ligne des repas préparés par des restaurants locaux. Foodora compte une quarantaine de salariés permanents en France et quelque 1 500 coursiers, qui travaillent sous le statut d'auto-entrepreneurs tout en ayant une part de rémunération fixe.
"Les discussions de ces dernières semaines avec de potentiels repreneurs n'ont pu aboutir à un accord satisfaisant permettant à Foodora France de conserver les fondements de son identité : la rémunération fixe et variable des coursiers prestataires ainsi que la proximité avec les partenaires restaurateurs, sélection à la fois complète et pointue de restaurants", affirme l'entreprise dans un communiqué. Foodora France assure qu'elle "assumera l'ensemble de ses responsabilités contractuelles, réglementaires et sociales de manière rigoureuse et respectueuse de ses employés et partenaires".
Foodora se retire de quatre pays
Foodora avait annoncé le 3 août son retrait de France, d'Australie, d'Italie et des Pays-Bas. Cette décision a été prise par l'actionnaire Delivery Hero, "qui s'attache à atteindre une position de leader sur chacun des marchés où il opère". Foodora a notamment été, ces derniers mois, la cible des critiques des syndicats australiens et fait l'objet de poursuites devant un tribunal fédéral par le Fair Work Ombudsman, l'institution qui veille au respect du droit du travail en Australie.
Régulièrement, des coursiers à vélo de plusieurs plateformes de livraison de repas appellent à faire grève pour dénoncer leurs faibles rémunérations et mauvaises conditions de travail. Ainsi, durant la Coupe du Monde, certains livreurs en France avaient décidé de "faire grève" et incité les clients à ne pas effectuer de commandes en signe de solidarité.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.