La grande distribution promet de réduire ses marges
C’est au gouvernement d’indiquer, par arrêté, la période pendant laquelle les fruits et légumes sont en état de "crise". C’est le cas dès que leurs prix baissent de façon importante par rapport à une moyenne des cinq dernières années. Pour la pêche-nectarine, l’écart doit atteindre, par exemple 10%. Il est de 20% pour la fraise et la cerise, et de 25% pour d’autres produits.
Nicolas Sarkozy, qui présidait cette réunion à l'Elysée a donné sa version : "il y a crise lorsque le prix payé au producteur est inférieur au coût de production ".
Un accord qui satisfait globalement les agriculteurs et les distributeurs. Les producteurs ont vu leur revenu diminuer de 34% en moyenne l'an dernier. Du côté de la FNSEA - syndicat agricole - on se dit "confiant" tout en voulant rester "vigilant"
"Chaque enseigne va signer individuellement un engagement" selon lequel "en cas de crise dans les fruits et légumes (...) elle réduira ses marges", a précisé Jérôme Bédier, président de la fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD). "Ce qui correspond déjà à la réalité quand nous faisons des ventes au déballage (...) mais là nous nous engageons de façon plus systématique et globale", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a menacé les grandes surfaces de leur imposer une nouvelle taxe. "Si dans l'avenir des accords de modération de marge n'étaient pas signés" alors sera voté le principe d'une taxe additionnelle sur les surfaces commerciales
Caroline Caldier avec agences
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