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La FED baisse ses taux : effet limité sur Wall Street

Après avoir plongé à l'ouverture, la Bourse de New York a clôturé en recul : -1,06%. Une chute limitée par l'importante baisse d'urgence des taux d'intérêt de la Réserve fédérale pour apaiser les craintes de récession économique…
Article rédigé par franceinfo
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Le Dow Jones à -1,06%, le Nasdaq à -2,04%. Bilan d'une journée peu glorieuse à la Bourse de New York.

Fermée la veille en raison d'un jour férié, Wall Street avait déjà enchaîné quatre séances d'affilée de baisse la semaine dernière. Vendredi, le Dow Jones avait encore perdu 0,49%, le Nasdaq 0,29% et le SP 500 0,60%. Face à cette peur généralisée d'une récession économique américaine, la Réserve fédérale a décidé d'urgence une baisse de son principal taux directeur de 0,75 point de pourcentage, à 3,50%, notant les risques accrus sur la croissance économique et la détérioration continue des marchés financiers. Mais "il va être dur de mettre fin à l'idée qu'une récession mondiale est imminente", a estimé Dick Green, analyste de Briefing.com.

L'euro lui est reparti en hausse face au billet vert, après être descendu en dessous de 1,44 dollar pour un euro. La devise européenne remontait également face au yen, à un euro pour 154,62 yens contre 153,16 la veille, alors que la Banque du Japon a décidé mardi de maintenir son taux directeur inchangé à 0,50%. Les conséquences de l'intervention de la Fed ont été immédiates sur les marchés: le Footsie-100 termine en rebond de 2,90%, le CAC 40 termine en hausse de 2,07%. Seul le Dax clôture en baisse de 0,31%.

La baisse de trois quarts de point du taux directeur américain annoncée aujourd’hui est la plus forte annoncée par la Réserve fédérale depuis plus de quinze ans, selon les statistiques disponibles sur le site de la Fed. Ce geste de la Fed pourrait cependant avoir l'effet contraire à celui désiré et finir de convaincre les investisseurs que les Etats-Unis sont entrés dans une période de crise, estiment certains économistes. La monnaie européenne devrait profiter d'autant plus de cette baisse que le principal taux directeur de la zone euro est maintenu à 4%, le différentiel de rendement des deux devises jouant en sa faveur.

Caroline Caldier avec agences

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