La Banque Populaire et la Caisse d'Epargne vont fermer 400 agences, 11 000 départs escomptés
Le groupe BPCE a dévoilé un plan d'économies d'un milliard d'euros.
Le groupe BPCE, maison mère de la Banque Populaire et de la Caisse d'Epargne, a présenté, mardi 21 février, un plan d'économies drastique. Il doit se traduire par la fermeture de plus de 400 agences dans toute la France. La direction s'attend à 11 000 départs parmi ses employés, et envisage un milliard d'euros d'économies.
BPCE veut réduire d'au moins 5% son réseau d'agences, en regroupant des agences géographiquement proches, notamment en zone urbaine. Actuellement, on compte 3 300 agences de la Banque Populaire et 4 200 agences de la Caisse d'Epargne sur le territoire, ce qui fait de BPCE le deuxième réseau de banque de détail en France.
Un départ sur trois non remplacé
La direction s'attend à ce que ce plan se traduise par 11 000 départs, entre les départs à la retraite et la rotation naturelle des effectifs. Le groupe ne remplacera qu'un peu moins de deux départs sur trois.
Le plan prévoit aussi une réduction de ses caisses régionales, qui passeront au maximum à douze pour Banque Populaire (contre 15 actuellement) et à quatorze pour Caisse d'Epargne (contre 17 aujourd'hui).
Ces annonces sont les prémices du futur plan stratégique 2018/2020, qui sera présenté à la fin de l'année. La direction affirme vouloir se tourner vers le numérique, les clients se rendant de moins en moins en agence. Le groupe va notamment investir dans la banque en ligne Fidor, qu'il a acquise en 2016.
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