L'UIMM fait ses comptes
Le montant de l'indemnité de départ de l'ancien président de l'UIMM avait fait scandale, en pleine affaire des retraits en liquide sur les compte de l'UIMM. La toute puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), avait reconnu fin février avoir versé une indemnité de 1,5 million d'euros à Denis Gautier-Sauvagnac.
Denis Gautier-Sauvagnac a bénéficié d'"un préavis de 12 mois, dont une partie devait être exécutée jusqu'à fin mars", d'une "mise à la retraite obligatoire pour 300.000 euros" et d'une "indemnité transactionnelle de 1,5 million d'euros", a précisé jeudi Jean-Jaques Leguay, trésorier de l'UIMM. En raison de charges sociales, Denis-Gautier Sauvagnac a en fait "touché un peu moins", a-t-il précisé à l'issue d'une assemblée générale de présentation des comptes 2007 de la fédération. Pour l'UIMM, les indemnités de DGS ont représenté "un coût total de 2,6 millions d'euros en 2007", en incluant les charges patronales, a précisé son nouveau président, Frédéric Saint-Geours.
Frédéric Saint-Geours a indiqué que cette indemnité serait "réexaminée" d'ici la fin du mois. "Nous sommes en train de négocier l'ensemble des éléments pour avoir une transaction globale qui soit très nettement inférieure à celle dont nous venons de parler", a t-il souligné, avant d'ajouter que M. Gautier-Sauvagnac serait "obligé de rendre de l'argent de façon significative".
En attendant, cette indemnité plombe les comptes de l'UIMM, même si la fédération bénéficie d'un solide matelas : sa fameuse cagnotte de 600 millions d'euros.
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