L'industrie automobile doit être redevable à la Nation qui l'a aidée (Fillon)
Pas sûr que ce poing tapé sur la table change grand-chose à la donne, mais bon... Il aura eu le mérite de rappeler certains principes - parce que l'Etat a beaucoup aidé l'industrie automobile, il lui semble normal d'avoir un droit de regard sur ses décisions.
Il est ici question de PSA, Peugeot Citroën. Où la CGT croit savoir que deux sites, Aulnay et Sevelnord, sont menacés de fermeture. La nouvelle, hier, a fait grand bruit. A tel point que le président du groupe a été convoqué par le ministre de l'Industrie, Eric Besson.
_ Depuis que Philippe Varin a affirmé qu'une fermeture n'était pas d'actualité, le ton est plutôt à l'apaisement.
Mais mieux vaut en remettre une couche, histoire d'être parfaitement clair. C'est ce à quoi s'est employé le Premier ministre, en marge d'un déplacement à Guérande, en Loire-Atlantique.
François Fillon a expliqué à qui voulait l'entendre qu'il croiserait Philippe Varin demain, aux 24 heures du Mans. Et que, “compte tenu des aides très importantes que le gouvernement français a apportées à l'industrie automobile française, le gouvernement n'accepterait pas et ne comprendrait pas que ces entreprises ne soient pas redevables à la Nation qui les a aidées”.
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