L'état du marché du crédit immobilier moins maussade que prévu

Le marché de l'immobilier en France
se porterait mieux que prévu en 2013. C'est ce qui ressort d'une étude de
l'Observatoire de meilleurtaux.com. Les ventes de logements anciens
continuent, un soulagement pour les propriétaires. Ils ne se sentent pas
contraints de revoir les prix à la baisse. Du côté des consommateurs, l'achat
est facilité par des prêts bancaires aux taux d'intérêts attractifs.

Selon Hervé Hatt, le président de
meilleurtaux.com, "le nombre de transactions dans l'immobilier n'a pas
reculé, comme on pouvait le craindre au début de l'année ". Il estime qu'il
y a eu un "très léger recul " cette année de 1%.

Ventes de logements anciens
constantes

Selon ce rapport, les ventes de
maisons et d'appartements n'ont pas chuté. Les ménages achètent et presque
autant que l'année dernière. Ils se tournent surtout vers les logements
anciens, plus accessibles. Bernard Cadeau, président du réseau des agences
immobilières Orpi l'a en effet constaté : "On sera sur 40.000
ventes, ce qui est le même chiffre que l'année dernière ". Un chiffre qui
est certes, proche de celui de 2012, mais qui est en baisse de 15% par rapport
aux années précédentes.

Derrière ces données, à noter des
disparités, l'activité reste forte à Paris, mais d'autres régions restent
touchées par la crise, c'est le cas par exemple de la Bretagne et de la
Lorraine.

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Demandes de prêts en hausse

Les prévisions pour 2013 avaient été
bien plus sombres que le tableau actuel. Selon meilleurtaux.com, les prix ont à
peine baissé, moins 1 à 2% sur le plan national.

Les Français rêvent toujours
d'accéder à la propriété, et les banques sont largement prêteuses, selon
Alexandre Mirlicourtois, directeur de la prévision chez Xerfi. "On est à peu
près à 130 milliards d'euros cumulés au mois de septembre ce qui est un très
bon chiffre comparé à l'année précédente (moins de 100 milliards d'euros) ", explique-t-il, "donc les
banques sont relativement généreuses dans l'octroi de crédits ". Il explique cette augmentation car les Français renégocient leurs prêts, "à cela s'ajoutent
des taux d'intérêts très bas ". 

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En revanche, les investissements
locatifs et les achats de résidences secondaires ont baissé de 25%. Parmi les
points noirs également du marché de l'immobilier, la baisse de vente et de
constructions de logements neufs.