L'addition du consommateur de plus en plus salée
“Au total, je confirme que l'inflation moyenne sur les produits de
consommation courante restera jugulée à 2% maximum dans les centres Leclerc ” jusqu'en juin, a-t-il indiqué, après la fin des négociations entre distributeurs et fournisseurs pour les tarifs annuels applicables à partir de début mars.
_ Ces négociations, traditionnellement tendues, l'ont été particulièrement cette année sur fond de flambée des cours des matières premières alimentaires, que les fournisseurs demandaient à répercuter, tandis que les distributeurs se posaient en gardiens de l'inflation pour le consommateur.
Le prix du pain mené à la baguette
“Il y a des hausses qui sont incontournables. Le café va prendre de l'ordre de 15% pour le robusta et jusqu'à 20%-22% pour l'arabica”, a précisé M. Leclerc.
“ Les farines, sont très impactées. Il va y avoir des hausses de 15 à 28% selon les marques, la taille des entreprises”, a-t-il poursuivi.
Les tarifs du blé ont presque doublé depuis septembre dernier.
Il faut donc s'attendre à une augmentation du prix du pain.
_ L'INSEE précise que le pain aurait augmenté de 59% sur les dix dernières années.
Les huiles augmenteront également, avec des hausses de 4 à 6% pour l'arachide et le tournesol.
Le lait et la volaille, dont le prix a déjà progressé depuis trois mois, augmenteront “encore un peu.”
_ “Depuis deux mois, les industriels de produits manufacturés sont aussi touchés par la crise du pétrole et donc j'ai peur qu'au mois de juin il y ait de nouvelles demandes de hausses des industriels, dont les cours de transport, énergie et les coûts d'emballage, s'enflamment”, a-t-il averti.
Mikaël Roparz, avec agences.
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