Valdunes : pas d'offre de reprise pour les deux sites, l'appel d'offres prolongé jusqu'au 24 janvier

Selon une source syndicale, un seul repreneur s'est signalé, Europlasma, mais seulement pour le site de Dunkerque.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Nord
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Un salarié de l'entreprise Valdunes, sur le site de Trith-Saint-Leger (Nord). (RAFAELA BIRY-VICENTE / RADIO FRANCE)

Aucun repreneur ne s'est signalé pour reprendre les deux sites de l'entreprise Valdunes, dernier fabricant en France de roues de trains, basée dans le Nord, a appris France Bleu Nord de sources syndicales à l'issue d'un comité social et économique de l'entreprise mercredi 10 janvier dans l'après-midi. Selon les informations de France Bleu Nord, la date limite pour le dépôt des offres de repreneurs, qui était fixée à mercredi, est donc repoussée au 24 janvier prochain.

Un tribune signée par la CGT et des élus de tous bords

L'entreprise Valdunes compte deux sites, l'un à Leffrinckoucke (Dunkerque) et ses 90 salariés, le second à Trith-Saint-Léger (Valenciennes) et ses 200 salariés. Or, selon une source syndicale, un seul repreneur s'est signalé, Europlasma, mais seulement pour le site de Dunkerque.

Le sort de l'entreprise Valdunes a mobilisé de nombreux élus, de tous bords politiques. Mercredi après-midi, Xavier Bertrand, François Ruffin, Fabien Roussel, Marine Tondelier ou encore la CGT ont signé une tribune, relayée par La Voix du Nord, intitulée "Pour la pérennité et le développement de Valdunes".

Le tribunal de commerce de Lille avait placé en novembre en redressement judiciaire Valdunes, lâché en mai par son actionnaire chinois MA Steel.

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