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Privatisation des barrages : "Une ingérence manifeste de Bruxelles" sur un "secteur stratégique" dénonce Hubert Wulfranc

Le député PCF de Seine-Maritime dénonce la position de l'Union européenne qui reproche le quasi-monopole d'EDF sur l'énergie hydroélectrique en France.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Hubert Wulfranc, lors du premier anniversaire de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2017. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Une nouvelle manifestation a lieu mercredi 8 mai dans les Hautes-Alpes contre la privatisation des barrages hydroélectriques, demandée par l'Union européenne face au quasi-monopole d'EDF qui gère 85% du parc hydraulique en tant qu'acteur public de l'énergie. Une "ingérence manifeste" de Bruxelles, dénonce sur franceinfo le député PCF de Seine-Maritime Hubert Wulfranc. Pour lui, "c'est un enjeu politique sur lequel il va falloir continuer à se battre de façon intransigeante".

"Il y a manifestement une ingérence qu'il est tout à fait possible de surmonter si on en a la volonté politique ", estime l'élu PCF. Il faut "extraire le secteur hydraulique de l'application de cette clause d'ouverture à la concurrence", estime Hubert Wulfranc qui regrette "l'opacité de la réponse" d'Emmanuel Macron à Bruxelles.

"S'extraire de la pression bruxelloise"

"Il est temps de s'extraire de cette pression bruxelloise et de prendre la responsabilité politique d'assumer l'avenir du secteur électrique", dénonce l'élu, d'autant qu'"on est là sur des secteurs stratégiques" car en plus d'être "une part très significative de notre production d'énergie et d'énergie renouvelable au niveau électrique", c'est aussi la question de "la gestion de la ressource en eau qui est posée", sans compter "les incidences sécuritaires" via "l'approvisionnement en eau des centrales nucléaires" par exemple.

"C'est un enjeu politique sur lequel il va falloir continuer à se battre de façon intransigeante", conclut-il.

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