Nouvelle-Calédonie : au cœur d’une mine de nickel
La Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui le 5e producteur de la planète du nickel, un métal devenu stratégique. Il est six heures du matin lorsqu’Elyane prend son service sur la mine de Koniambo. Elle est conductrice de camion depuis quatre mois. La mine a créé 1 300 emplois en dix ans. Chaque poids lourd se rend à tour de rôle sur les points d’exactions du nickel pour être chargé de la roche brute.
20 000 euros la tonne
Après être trié puis concassé deux fois, le minerai de nickel est acheminé de la mine à l’usine de transformation sur un tapis roulant long de 12km. Le produit fini constitue une grenaille contenant 60% de nickel, un métal vendu 20 000 euros la tonne. En Nouvelle-Calédonie, un emploi privé sur quatre dépend directement ou indirectement de l’industrie du nickel. Ainsi, des sociétés, des écoles et un hôpital ont vu le jour. Un défi immense alors que l’industrie du nickel consomme trois quarts de l’électricité du territoire calédonien.
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