Devant les grilles du site d’Hordain (Nord), les salariés du groupe Stellantis veulent se faire entendre. Depuis jeudi 15 septembre au soir, des salariés cessent de travailler quelques heures chaque jour. Un peu plus de 500 personnes réclament une augmentation de salaire. “Par rapport à ce que l’on s’est investi, on n’a pas de retour financier et on a du mal à boucler les fins de mois”, estime l’un d’eux.Des salaires déjà augmentésAprès des bénéfices record en 2021, l’entreprise a pourtant augmenté les salaires, en février, à +3,2%, et a même versé une prime d’intéressement autour de 4 000 euros. Sur le site de Poissy (Yvelines), il n’y a pas encore de débrayage mais il est aussi question de demander 400 euros supplémentaires sur le salaire. A cause de l’inflation, l’augmentation du salaire en début d’année ne suffit plus. Un salarié, qui gagne 1 800 euros net par mois après 30 ans d’ancienneté, aimerait toucher minimum 300 euros de plus.