Face à l'évasion fiscale, des promesses, mais peu d'actions
L'évasion fiscale des entreprises représente un manque à gagner estimé à 20 milliards d'euros par an pour la France. L'État a vivement réagi. Comme toujours, mais les mots n'ont jamais été suivis d'effets.
Après la révélation des Paradise Papers, le débat s'invite sur les bancs de l'Assemblée nationale. Interpellé par la France insoumise, le ministre Gérald Darmanin affiche sa fermeté et se veut sans pitié avec ceux qui fraudent. Des promesses maintes fois entendues. En 2009, Nicolas Sarkozy s'était lui aussi montré très ferme sur le sujet, criant victoire un peu trop vite : "Le secret bancaire et les paradis fiscaux, c'est terminé".
La liste noire, un serpent de mer
En 2013, les fraudeurs sont toujours là. Rattrapé par l'affaire Cahuzac, François Hollande promet de publier une liste des paradis fiscaux et, au besoin, de les sanctionner. À Bruxelles ce mardi 7 novembre, l'UE annonce à son tour son intention de publier une liste noire. Pierre Moscovici en parlait déjà il y a un an. Cette fois, l'UE semble déterminée, mais les divisions persistent sur les sanctions à infliger aux pays qui ne coopèrent pas.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.