À Antibes (Alpes-Maritimes), devant un centre d'impôt, les avis sont partagés sur le maintien du prélèvement à la source. Quand une passante trouve que c'est "une bonne chose", une autre craint "qu'ils se trompent de personne". Même inquiétude chez Philippe Racouet, buraliste. Il fait appel à un comptable pour l'aider dans ses démarches. Il craint que le prélèvement à la source ne lui coûte plus cher.38 millions de foyers fiscaux concernésD'autres entreprises en revanche, saluent le maintien de la mesure. Pour Anne Lechaczynski, la responsable d'une verrerie dans les Alpes-Maritimes, qui emploie 25 salariés, c'est une bonne nouvelle. "On s'y est préparé, ça fait des années. Ça nous a déjà coûté très cher. Je n'aime pas gaspiller l'argent du contribuable. Tous les pays européens le font. On est le seul à ne pas le faire.", relate-t-elle. Le prélèvement à la source concerne 38 millions de foyers fiscaux.