Déclaration de politique générale : "Toute hausse d'impôts sur le dos des Français est une ligne rouge", déclare la députée EPR Aurore Bergé

"Il n'y a pas que la censure dans la vie, on n'est pas La France insoumise", ajoute Aurore Bergé, mardi sur franceinfo.
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Aurore Bergé, ancienne ministre et députée Ensemble pour la République, mardi 1er octobre 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Toute hausse d'impôts qui se ferait sur le dos des ménages des Français est évidemment, pour moi, pour les députés de mon groupe, une ligne rouge", martèle Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République, sur franceinfo mardi 1er octobre, avant le discours de politique générale du Premier ministre à 15 heures. Depuis plusieurs jours, de possibles hausses d'impôts sont évoquées, notamment pour les ménages les plus aisés ou pour certaines entreprises. "Toute hausse d'impôts qui serait une hausse d'impôt sur les sociétés et donc un enjeu sur l'attractivité, sur l'emploi est une ligne rouge", ajoute l'ancienne ministre. 

La députée du camp présidentiel rappelle que la hausse d'impôts était également une ligne rouge des députés Les Républicains, "qui nous menaçaient quand on était au gouvernement", rappelant les prises de position des poids lourds du parti, Olivier Marleix, Bruno Retailleau ou encore de Laurent Wauquiez à ce sujet. "Il y a donc un sujet de cohérence politique et de mémoire de ce que eux-mêmes ont porté", souligne-t-elle. 

Les niches fiscales dans le viseur

Elle précise qu'elle est contre une hausse d'impôts "sur tous les ménages", car "je ne sais pas ce que sont les ménages 'les plus aisés', quand ça commence, quand ça se finit". Pour elle, les hausses d'impôts sont "une solution de facilité" et ne sont "pas une fatalité". "On doit assumer de sortir de l'addiction à la dépense publique", affirme-t-elle. Elle souhaite cependant s'en prendre aux niches fiscales, un système qu'elle juge "illisible", avec "474 niches" répertoriées et dont, pour certaines, "on ne sait même pas évaluer le nombre de bénéficiaires". 

Pour autant, Aurore Bergé ne parle pas de censurer le gouvernement qui compte plusieurs ministres de la majorité présidentielle, "il n'y a pas que la censure dans la vie, on n'est pas La France insoumise".

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