Logement : ces personnes en quête d’un toit
La construction de logements sociaux est en baisse constante depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. Cela se traduit par des réalités souvent très difficiles. Des personnes sont obligées de faire appel à des associations pour se loger.
Dans un quartier pavillonnaire de banlieue parisienne, un quinquagénaire pousse une porte qui n’est pas tout à fait la sienne. Il squatte une maison abandonnée depuis deux ans. Le confort est rudimentaire mais il préfère cela qu’être dans la rue. "Dans la rue, tu vas te dégrader, tu vas peut-être tomber dans l’alcool, tombé malade", dit-il. Il partage la maison avec deux autres personnes mais vit avec l’angoisse de se faire déloger par la police ou d’autres squatteurs.
Des achats d’appartements collectifs
Chaque semaine, il se rend à la Fondation Abbé Pierre pour tenter de trouver un logement. Mais les maisons manquent. Pour augmenter le nombre de logement disponible, l’association Toit à Moi a mis en place un système d’entraide. Des milliers de donateurs donnent chaque mois une petite somme afin d’acheter collectivement des appartements que l’association attribue aux personnes dans le besoin. Mathieu a ainsi bénéficier de cette aide et a pu retrouver un emploi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.