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Immobilier : les prix ne diminuent pas

Le nombre de ventes a baissé et les délais de transaction se sont allongés, révèlent les chiffres semestriels publiés par deux réseaux d'agences.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des immeubles haussmanniens à Montpellier (Hérault). (AFP )

Les acheteurs prennent leur temps. C'est particulièrement vrai sur le marché immobilier ancien, où les prix sont encore élevés, comme en attestent les chiffres semestriels publiés par deux réseaux d'agences, lundi 30 juin. Au cours des six premiers mois de l'année, le nombre de transactions au niveau national a reculé de 2,8% sur un an chez Century 21, et de 4,9% chez Guy Hoquet.

Chez ce dernier, avec 37 134 biens à vendre, le stock est au plus haut "depuis deux à trois ans". Les délais de transactions se sont allongés au deuxième trimestre, à 54 jours à Paris, contre 46 jours un an plus tôt, et 98 jours en province, contre 92.

Les acheteurs attendent la bonne affaire

"Les acquéreurs ont tout pour eux : des taux d'intérêt bas, des prix qui s'infléchissent depuis trois ans, un grand nombre de biens à visiter, explique à l'AFP Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet. Mais ils guettent la belle affaire et tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, ils attendent."

Au sein de son réseau, environ 30% des biens à vendre ne trouvent pas preneur car ils sont encore "trop chers", estime-t-il. "Nous n'arrivons pas à raisonner les vendeurs, qui ne comprennent pas que le marché est à la baisse", rapporte Fabrice Abraham.

Les prix repartent à la hausse à Paris

Chez Century 21, le prix moyen au mètre carré est quasi stable à Paris (+0,3%) à 8 229 euros, comme dans l'ensemble de la France, à 2 545 euros (-0,4%). Chez Guy Hoquet, le prix moyen au mètre carré a progressé de 0,9% à Paris, à 7 808 euros, mais il a reculé de 0,8%, à 2 627 euros, à l'échelle nationale.

Le marché est également reparti à la hausse dans les départements de la petite couronne, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis, mais aussi dans des régions comme l'Aquitaine ou la Bretagne, note Europe 1. Selon Fabrice Abraham, le marché "redonne le pouvoir aux acquéreurs et bénéficie surtout aux secondo-accédants". Il reste "sous perfusion de taux d'emprunts attrayants".

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