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Vidéo Laurent raconte son premier jour à la rue, dans sa voiture

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Il y a 3 ans, après une rupture, Laurent se retrouve à dormir dans sa voiture, car il se retrouve sans logement. Une situation qui continue mais dont il essaye de s’en sortir. Pour Brut., il raconte ce jour où tout a basculé.
VIDEO. Laurent raconte son premier jour à la rue, dans sa voiture Il y a 3 ans, après une rupture, Laurent se retrouve à dormir dans sa voiture, car il se retrouve sans logement. Une situation qui continue mais dont il essaye de s’en sortir. Pour Brut., il raconte ce jour où tout a basculé. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il y a 3 ans, après une rupture, Laurent se retrouve à dormir dans sa voiture, car il se retrouve sans logement. Une situation qui continue mais dont il essaye de s’en sortir. Pour Brut., il raconte ce jour où tout a basculé.

Ma première nuit dehors, ça a été ici. Cette fameuse place. C’était la place de mon véhicule”, montre Laurent. Cela fait 3 ans qu’il vit dans sa voiture, garée sur des parkings. “La première nuit, c'est la nuit la plus difficile parce qu'on se dit qu'on est dans des endroits où tout le monde te connaît et on accepte très mal la réaction des gens. Parce que les gens font les aveugles, mais parce qu'ils ne sont pas au courant.

“L'habit ne fait pas le moine, mais y participe”

Malgré son quotidien, il essaye coûte que coûte de se relancer, en priorisant ses besoins différemment. “Alors, le matin, moi, ce n'est pas compliqué, c'est un verre d'eau. Moi ce qui m’importe, c'est d'être en apparence très propre, ma voiture autant. Parce que si vous voulez vous relancer... L'habit ne fait pas le moine, mais y participe. La première chose que les gens vont voir, c'est la tenue, si on se présente quelque part. Il faut arriver à travailler parce que travailler, c’est arriver à remettre les pieds où il faut. Pas forcément au même endroit parce qu'on ne peut pas faire les choses au même endroit, c'est impossible. Je le sais, je sais que je vais être obligé de me déplacer pour arriver à relancer quelque chose, sans que les gens me connaissent”, pense-t-il.

Pour lui, le travail est très important, malgré ses "deux ou trois heures” de sommeil. "Je travaille le samedi, dimanche s'il faut ça ne me dérange pas du tout. Même si ce n'est pas pour grand-chose. Le fait de travailler, ça donne la forme et ça donne l'envie de continuer.

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