Logement : des milliers de Français menacés d'expulsion
Depuis dimanche 31 mars, les expulsions de logement sont possibles. C'est la fin de la trêve hivernale. Chaque année, environ 120 000 jugements d'expulsion sont prononcés contre les mauvais payeurs.
Avec la fin de la trêve hivernale dimanche 31 mars, les expulsions ont repris. Pour Élisabeth Fitoussi, huissier de justice, il est encore temps de procéder à l'amiable. Une mère célibataire qui cumulait 8 000 euros de dette est venue rendre ses clefs d'elle-même. Au tribunal d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le magistrat examine une trentaine de demandes d'expulsion. Le premier dossier concerne une femme, veuve, qui habite un logement HLM et qui a près de 7 000 euros de dette. Elle vient de reprendre les paiements, le juge lui accorde de pouvoir échelonner les loyers en retard. "J’ai eu peur", confie-t-elle, soulagée.
Entre 18 et 24 mois avant une expulsion
Pendant l'audience, le juge essaye de trouver des solutions avec les locataires. Mais pour une autre résidente, cela va être compliqué bien qu'elle n'est que deux mois de retard sur son loyer. Entre les premiers impayés et l'expulsion, il s'écoule de 18 à 24 mois, un délai difficile à supporter pour les petits propriétaires privés.
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