Immobilier ancien : les ventes chutent, les prix sont stables
Le constat des notaires est clair.
La diminution des volumes des ventes entre le deuxième trimestre 2011 et
le deuxième trimestre 2012 est incontestable. La raison de cette chute de près de
21% en Ile-de-France ? Pour le président de la chambre des notaires, Christian Benasse, "l'ambiance
générale rend les agents économiques circonspects, les accords entre vendeurs
et acquéreurs ne se rencontrent pas" .
Comme souvent, Paris est l'illustration la plus extrême de ce mouvement. Le repli enregistré au quatrième trimestre 2011 et au premier trimestre 2012 semble en effet avoir fait long feu. Au deuxième trimestre, les prix sont ainsi repartis à la hausse (+1,0%), pour se rapprocher à nouveau du record du troisième trimestre 2011 (8.370 euros le mètre carré), à 8.340 euros le mètre carré, selon les chiffres publiés jeudi par les notaires de Paris.
La situation de l'Ile-de-France dans son ensemble est
plus nuancée que celle de Paris, mais les prix ne se replient que légèrement en
petite couronne (-0,3%) et en grande couronne (-0,5%). La demande et l'offre
ayant évolué quasiment dans le même sens et dans les mêmes proportions, les
prix se tiennent. En effet il y a eu une forte diminution des vendeurs.
Pour le président de la chambre des
notaires, la fiscalité joue "un rôle important" sur l'équilibre du
marché immobilier. La réforme des plus values, en particulier, commence à avoir
un réel impact car "hors résidence principale, on est passé à plus value exonérée
à trente ans au lieu de quinze ans" . Associé à
la fin programmée du dispositif Scellier, cela a entraîné un certain attentisme
des investisseurs, après un pic au quatrième trimestre 2011.
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