Cet article date de plus de sept ans.

Plusieurs centaines d'éboueurs en grève à Paris

Les organisateurs du mouvement, qui bloquent des garages, demandent des augmentations de salaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un camion poubelle à Paris, le 4 mai 2011. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Plusieurs centaines d'éboueurs et agents de la propreté de la Ville de Paris ont démarré, lundi 4 décembre, un mouvement de grève dans la capitale pour demander des augmentations de salaire. Quelque 400 grévistes ont commencé, aux premières heures, à bloquer quatre garages sur six, a indiqué à l'AFP la CGT-FTDNEEA (Filière Traitement des Déchets Eaux Egouts Assainissement), à l'origine du mouvement "reconductible", empêchant la moitié des bennes de sortir.

Dix arrondissements concernés

Les deux usines de retraitement de déchets, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Romainville (Seine-Saint-Denis), sont également bloquées par des piquets de grève, selon Régis Viéceli, secrétaire général de cette branche de la CGT qui a fait scission en mai de la CGT-Nettoiement de la Ville. Des éboueurs, mais également des égoutiers, fossoyeurs, agents techniques ou encadrants des directions de la propreté ou des espaces verts poursuivent le mouvement visant à demander l'"ouverture de négociations sur le déroulement de carrière" des agents et leurs points indiciaires.

Ils refusent également une réforme des primes qui, selon eux, met le mérite en place, selon la même source. La Ville propose de recevoir "toutes les organisations syndicales pour des discussions conduites dans la transparence". Elle précise par ailleurs que la réforme des primes est une obligation de l'Etat. La grève est susceptible d'affecter dix arrondissements de la capitale (2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e), où la collecte est assurée par les 4 900 agents municipaux, sur 20. Les dix autres sont sous la responsabilité de sociétés prestataires extérieures.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.