Normandie : ces salariés qui ont fait le choix de la grève
La CGT et d’autres syndicats ont lancé un appel à la grève interprofessionnelle, mardi 18 octobre. Quel est l’état d’esprit sur le terrain à la veille de cette mobilisation ? Reportage au Havre et à Rouen.
C’est le 21e jour de grève, lundi 17 octobre, à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher en Seine-Maritime. Tous les regards sont tournés vers la mobilisation nationale et interprofessionnelle du mardi 18 octobre. "J’espère que demain on part sur une mobilisation qui va partir sur une grève générale. Il faut que les profs n’aillent pas ouvrir leurs classes, que les petits artisans se mettent en arrêt", espère Johan Senay, secrétaire adjoint CGT. La solidarité au-delà des raffineries concerne avant tout le pouvoir d’achat.
La SNCF se joint à la grève
La révolte concerne l’inflation mais aussi les bénéfices record engrangés par Total cette année. Johann Senay, père de famille qui affirme gagner 2500 euros nets par mois, se sent exclu de ces bénéfices. "On voit que Total et les grands patrons sont les seuls à pouvoir récupérer une partie des richesses qu’on a produite, on est en droit de se révolter", souligne-t-il. D’autres travailleurs rejoindront le mouvement demain comme les salariés SNCF. Le syndicat sud Rail envisage de poursuivre le mouvement jusqu’à la fin de la semaine.
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