Transport aérien : turbulences dans le low-cost
Les compagnies aériennes doivent affronter deux difficultés : le manque de personnel et la colère des salariés. Dans les compagnies low-costs, ces derniers se sentent sous pression et réclament des hausses de salaire.
Pour cet été, il faudra peut-être s’armer de patience. Les vacances s’annoncent mouvementées, avec des vols mouvementés, aéroports bondés et grèves en cascade. Chez Ryanair, les salariés manifestent alors 127 vols sont supprimés. À Charleroi (Belgique), deux sœurs devaient partir en Italie, mais elles sont contraintes d'annuler leurs vacances. La grève va s’étendre à la France samedi 25 juin. Chez EasyJet, aussi, les hôtesses et stewards réclament des hausses de salaire.
Une pénurie de personnel
"Vous prenez un avion à 9,90 euros, il y a du fioul, des pilotes, du personnel navigant, des hôtesses et des stewards, pour 9,90 euros donc il y a bien quelqu’un qui trinque dans l’affaire et ce sont essentiellement les hôtesses et les stewards", explique Christelle Auster, présidente du syndicat national du personnel navigant commercial. Les salariés s’estiment sous pression car moins nombreux. Pendant la pandémie, les compagnies ont largement coupé dans leurs effectifs. Aujourd’hui, le trafic repart, mais la main-d’œuvre a du mal à suivre. Des compagnies annoncent déjà un trafic perturbé ces prochaines semaines.
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