Pouvoir d’achat : peu de revalorisations de salaires
En mai dernier, les Français ont dû faire face à + 5,2 % d’inflation. Alimentation, énergie… Beaucoup d’augmentations ont eu lieu, mais rarement celles du salaire alors dans plusieurs secteurs, les grèves se multiplient ou sont à venir.
Mercredi 22 juin, grève des techniciens d’EDF mais aussi des mouvements des salariés de Cetelem, des agents des aéroports. Vendredi 23 mai, grève des conducteurs de RER et de Total Énergies. La fièvre des mouvements sociaux touche toute la France. La question des salaires se pose. Dans une usine de pièces en aluminium, il n’y a pas eu de revalorisation. Sur les 40 salariés, seuls ceux au Smic ont augmenté de manière automatique. Le patron a versé une prime Macron et c’est tout ce qu’il peut faire selon lui, car ses bénéfices sont croqués par l’augmentation des matières premières.
D’autres mouvements à venir
Parfois, les discussions s’enveniment. À Figeac (Lot), les salariés d’un groupe aéronautique sont en grève depuis quatre jours. Les employés distribuent leurs fiches de paie aux automobilistes pour prouver le bas niveau de leur salaire. "Avec 1500 euros nets, une fois qu’on a enlevé un loyer, la nourriture, si on a des enfants, on arrive vite à peau de chagrin", estime Fabien Trayaud, secrétaire CGT à Ratier-Figeac. Selon de nombreux observateurs, les mouvements sociaux pourraient s’intensifier à la rentrée, surtout si l’inflation se poursuit.
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