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Paris 2024 : le principal syndicat des contrôleurs aériens s'engage à ne pas faire grève jusqu'à la fin des Jeux

Des réunions de conciliation entre des syndicats d'aiguilleurs du ciel et la Direction générale de l'aviation ont permis de lever un préavis de grève pour vendredi, en pleine Coupe du monde de rugby.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des passagers patientent à l'aéroport d'Orly, à Paris, le 5 août 2023. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Plus aucun avion ne sera annulé pour cause de "grève des contrôleurs aériens", jusqu'au 8 septembre 2024. Le syndicat majoritaire de contrôleurs aériens français s'y est engagé, mardi 12 septembre, afin que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ne soient pas perturbés. Le principe d'une "trêve olympique" a été acté, après des réunions entre deux syndicats d'aiguilleurs du ciel et la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Ces réunions ont également permis de lever un préavis de grève pour vendredi, en pleine Coupe du monde de rugby en France. En contrepartie, le syndicat affirme à l'AFP avoir obtenu  "une augmentation indemnitaire" et de nouvelles discussions salariales qui se tiendront dès septembre 2024. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, s'est félicité de cet "esprit de responsabilité et de dialogue" sur Twitter

Le troisième syndicat des contrôleurs aériens ne s'est, de son côté, pas engagé à respecter cette "trêve olympique". L'Usac-CGT a annoncé appeler à la grève des agents de la DGAC dès le 13 octobre lors de la journée d'action intersyndicale "contre l'austérité, pour l'augmentation des salaires, des pensions et pour la lutte contre les inégalités".

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