Grève sur les RER A et B : voici les prévisions de perturbations ce mardi
Selon la RATP, il y aura "un train sur deux aux heures de pointe" et encore moins aux heures creuses.
Le trafic sur les lignes A et B du RER est très perturbé, mardi 12 décembre, en raison d'une grève des conducteurs à l'appel de quatre syndicats. Selon les prévisions de la RATP, il y aura "un train sur deux aux heures de pointe" sur ces deux trajets. Aux heures creuses, le trafic sera "quasi nul" sur le RER A, la ligne la plus fréquentée d'Europe avec 1,2 million de voyageurs par jour.
Sur le RER B, qui compte 875 000 usagers quotidiens, un train sur quatre circulera en milieu de journée. Sur cette ligne, qui dessert notamment l'aéroport de Roissy, les voyageurs devront en outre prévoir changer de train à Gare du Nord car la connexion ne sera pas assurée avec la partie gérée par la SNCF.
Des lignes de métro "renforcées"
A 6h30, à la station de La Varenne-Chennevières (Val-de-Marne), les haut-parleurs rappelaient régulièrement que seulement un train sur deux circulait.
Suite à un mouvement social mardi 12/12/2017 sur le RER A prévoir 1 train sur 2 sur l'ensemble de la ligne aux heures de pointe. Pour Cergy / Poissy,les trains seront terminus origine La Défense. + d'infos horaires :https://t.co/Kp1YjAGMyj Nous vous présentons nos excuses. #RERA
— RER A (@RER_A) 11 décembre 2017
Certaines lignes de métro ont été parallèlement "renforcées", en particulier les lignes 1, 4, 13 et 14 du métro, selon la RATP. Au vu des prévisions de trafic, "le mouvement sera très suivi avec plus de 90% de grévistes et des cadres" vont conduire les rames "le matin et le soir", estimait lundi Franck Minel, délégué Unsa.
Perturbations le mardi 12 décembre sur le #RERB suite à un mouvement social.
— RER B (@RERB) 10 décembre 2017
Cliquez ici pour connaître les prévisions de trafic et les horaires prévisionnels : https://t.co/TvyatQsnKn pic.twitter.com/fodUMcefXy
Dans leur préavis, les syndicats évoquent des "tensions chroniques" et un "management agressif". Ils dénoncent aussi une "pénurie d'effectifs" sur un réseau saturé. Une tentative de conciliation avec la direction a échoué la semaine dernière. "On s'en serait bien passé [de la grève], mais la direction ne veut rien entendre", regrette Jean-Luc Prigent, pour la CGT. De son côté, la direction affirme que les syndicats "n'ont pas souhaité discuter" de ses propositions.
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