Grève des transports : la débrouille des usagers parisiens
C’est une journée noire sur l’ensemble du réseau RATP à Paris, jeudi 10 novembre. Cinq lignes de métro sont à l’arrêt, d’autres ne fonctionnent qu’aux heures de pointe, alors pour se rendre au travail, certains Parisiens ont dû trouver d’autres moyens.
Les Franciliens ont dû faire preuve de débrouille, jeudi 10 novembre, pour aller travailler, face à une grève massive dans les transports. Certains se sont levés tôt craignant le pire, mais à l’intérieur des rames du RER en gare de Massy, pas de cohue, le télétravail semble avoir été massivement utilisé. Dans les souterrains parisiens, cinq lignes de métro sont totalement fermées, tandis que d’autres le sont partiellement. Certains usagers n’avaient pas d’autres choix.
Nice également perturbé
Face à cette absence de métro, beaucoup ont choisi l’option vélo, donnant des images de pistes cyclables engorgées où il est devenu difficile de pédaler. Une grève qui n’est pas que parisienne. À Nice (Alpes-Maritimes), les transports ne sont pas les seuls paralysés par cette journée de mobilisation, c’est aussi le cas des cantines scolaires. Les parents ont donc dû s’organiser différemment. "J’ai dû annuler toutes mes consultations", regrette une orthoptiste. "Je vais récupérer d’autres enfants en plus des miens", sourit un père de famille qui a opté pour la solidarité. Crèches et écoles sont également concernées à Nice, certains établissements n’ont ouvert que partiellement.
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