Aéroports : mouvements sociaux et départs en vacances perturbés
Les syndicats du groupe ADP, qui gère les aéroports parisiens, ont déposé des préavis de grève pour le week-end du 10 juillet. Pour le moment, pas d'impact sur le trafic, mais c'est la troisième grève en moins d'un mois pour refuser des baisses de rémunération.
Objectif : ne pas faire baisser la tension à l'heure des premiers départs en vacances. Le matin du vendredi 9 juillet à Roissy (Val-d'Oise), les salariés d'ADP, qui gère les aéroports de Paris, restent vent debout contre le plan de la direction qui prévoit une baisse des salaires. "On a un salaire de base qui est très léger, et le reste est payé par des primes, donc on a des indemnités kilométriques qu'ils veulent nous supprimer, c'est de 300 euros (...) à 700 euros chacun", déplore Franck Hénin, agent technique d'ADP.
Des baisses de salaire significatives
En cas de refus de ces mesures, les salariés risquent un licenciement. En décembre, la direction a signé un accord avec les syndicats, prévoyant 1 150 départs de salariés, dont 700 non-remplacés. La raison, selon le groupe, est une perte de plus d'un milliard d'euros en 2020 et une chute de trafic de 60%. Pour les syndicats, la crise sanitaire ne peut pas justifier une telle baisse de salaire. Pour l'heure, pas d'impact de ce mouvement sur le trafic aérien.
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