Objectif : ne pas faire baisser la tension à l'heure des premiers départs en vacances. Le matin du vendredi 9 juillet à Roissy (Val-d'Oise), les salariés d'ADP, qui gère les aéroports de Paris, restent vent debout contre le plan de la direction qui prévoit une baisse des salaires. "On a un salaire de base qui est très léger, et le reste est payé par des primes, donc on a des indemnités kilométriques qu'ils veulent nous supprimer, c'est de 300 euros (...) à 700 euros chacun", déplore Franck Hénin, agent technique d'ADP.Des baisses de salaire significativesEn cas de refus de ces mesures, les salariés risquent un licenciement. En décembre, la direction a signé un accord avec les syndicats, prévoyant 1 150 départs de salariés, dont 700 non-remplacés. La raison, selon le groupe, est une perte de plus d'un milliard d'euros en 2020 et une chute de trafic de 60%. Pour les syndicats, la crise sanitaire ne peut pas justifier une telle baisse de salaire. Pour l'heure, pas d'impact de ce mouvement sur le trafic aérien.