Cet article date de plus de douze ans.

Grève des contrôleurs aériens : encore 240 vols annulés ce mardi à Orly

Des retards à Orly, Bordeaux, Nantes, Lyon ou Toulouse. 40% de vols supprimés. La grève de deux jours à l'appel de la CGT, la CFDT et de l'Unsa aura provoqué de sérieuses perturbations. Certains petits aéroports ont même été tout bonnement fermés.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Depuis hier, les passagers doivent développer des trésors de patience. Pour faire face à des retards conséquents d'une heure trente en moyenne, quand leur vol n'est pas tout simplement annulé. 20% avaient été d'office supprimés. Et la Direction générale de l'aviation civile a demandé aux compagnies d'en supprimer 20% de plus. Ce qui représente 240 vols annulés au départ et à l'arrivée d'Orly. Dont 55 au départ de Toulouse. 

Dans certains cas, ce sont en revanche les riverains qui doivent se réjouir. Silence total autour des aéroports de Pau, Rouen ou Angoulême. Faute de contrôle suffisant, ils ont été fermés pour la journée. Même Lille-Lesquin et Metz-Nancy ont momentanément bouclé leurs pistes. Néanmoins, les vols au départ de Roissy eux décollent et atterrissent sans encombre, comme le précise Aéroports de Paris qui répond aux questions des internautes désormais sur Twitter en temps réel. 

Vers la concentration des centres dits d'approche

Les aéroports communiquent, mais il reste ardu de connaître le taux de grévistes dans les tours et alentours. Selon la CGT, il frôlait hier les 50% à Nantes, 90% à Toulouse et 100% à Orly. Mais la DGAC voit beaucoup moins grand, ne relevant que 19% de grévistes. Les raisons de la grève en revanche sont identifiées : le non-renouvellement d'un départ à la retraite sur deux et le nouveau plan d'organisation prévu pour 2020 qui menacerait la moitié des centres d'approche.

Ces centres font partie du système de contrôle aérien français avec les tours de contrôle (80) et les centres régionaux de contrôle en vol (5 en métropole). La DGAC entend les concentrer, c'est-à-dire disposer de centres plus gros mais moins nombreux. Mais les syndicats déplorent le déménagement obligatoire de leurs collègues et disent craindre surtout pour la sécurité des vols aux abords des aéroports régionaux. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.