Grève à la tour Eiffel : "Il y aura sans doute encore besoin de quelques heures", mais "les négociations ont bien avancé", assure le premier adjoint à la mairie de Paris

Les salariés de la Société d'exploitation de la tour Eiffel ont reconduit leur grève pour un quatrième jour consécutif. L'intersyndicale se réunit vendredi matin pour décider des suites du mouvement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une personne devant la tour Eiffel, le 21 février 2024. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS)

"Il y aura sans doute encore besoin de quelques heures, quelques jours peut-être, mais les négociations ont bien avancé ce jeudi", assure Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, jeudi 22 février sur franceinfo. "On leur laissera le temps vendredi de discuter et de décider".

Les salariés de la Société d'exploitation de la tour Eiffel (Sete), mécontents de la gestion du site, ont reconduit leur grève pour un quatrième jour consécutif. Les négociations ont débuté à 14 heures et se sont prolongées jusqu'en début de soirée. L'intersyndicale se réunit vendredi à 9h30 pour décider des suites du mouvement.

De son côté, Emmanuel Grégoire se veut rassurant et dit "entendre les inquiétudes des salariés", assure les "comprendre" et les "partager" et promet même d'y "répondre". Concernant l'état de la tour Eiffel, Emmanuel Grégoire le qualifie de "très bon", mais reconnaît que parce qu'elle est en fer "et qu'elle rouille" elle est "à surveiller en permanence et à rénover en permanence". Emmanuel Grégoire assure que la Ville fait tout ce qu'il faut : "C'est un joyau. Nous y veillons comme à la prunelle de nos yeux".

Une "20e campagne de peinture"

Le premier adjoint souligne que le célèbre monument "a bénéficié d'investissements historiquement élevés ces dernières années" et connaît d'ailleurs sa "20e campagne de peinture depuis qu'il a été construit". Une campagne qui sera d'ailleurs mise "entre parenthèses au moment des JO et qui continuera après".

Emmanuel Grégoire répète enfin être aux côtés des salariés inquiets : "Ils ne veulent pas que la société d'exploitation assume seule ce risque financier, nous leur disons que la ville de Paris sera aux côtés de la tour Eiffel pour assumer le risque financier lié à l'augmentation des coûts que personne ne maîtrise malheureusement totalement", conclut-il.

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