Grèce : échec des négociations, ultimatum à Athènes
Il est "très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout ", explique le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, après l'interruption abrupte des négociations lundi soir après le refus de la Grèce d'accepter le prolongement de son programme. Ce dernier a par ailleurs évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi.
Athènes rejette la proposition
Lundi, Athènes a rejeté une proposition de la zone euro, après l’avoir jugée "absurde " et "inacceptable ", en estimant "qu'en ces circonstances il ne pourrait y avoir d'accord " avec ses 18 partenaires. Une demi-heure plus tard, la réunion des ministres des Finances a été interrompue à Bruxelles. Plus tard dans la soirée, le ministre grec des Finances assurait ne pas "douter" que "dans les prochaines 48h, l'Europe trouve une formulation propre à amener la Grèce à présenter une demande de prolongation de l'aide ".
Pas d’alternative à la prolongation du programme
Il répondait en cela au président de l'Eurogroupe, qui avait affirmé quelques heures plus tôt qu'une "extension" du programme actuel, qui arrive à échéance à la fin du mois de février, "permettrait aux Grecs d'utiliser la flexibilité " permise dans ce plan, alors que le nouveau gouvernement de gauche radicale a fait campagne sur le refus de ce programme. Une proposition renchérie par Pierre Moscovici, pour qui "Il n'y a pas d'alternative à la prolongation du programme : nous allons continuer le dialogue durant cette semaine ".
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