Gandrange: une entreprise brésilienne candidate à la reprise de l'aciérie

"Le groupe Gerdau, que nous avons contacté, est officiellement candidat à la reprise de l'ensemble du site d'ArcelorMittal". C'est Alain Stahl, consultant chargé du dossier par le député-maire d'Amnéville, qui l'annonce.
_ Gerdau, géant de la fabrication d'acier, numéro un en Amérique
latine, pourrait donc être la solution au problème Gandrange.

Car vendredi prochain, ArcelorMittal devrait confirmer son plan de fermeture partielle de l’usine de Moselle. Bilan : 595 emplois supprimés sur 1.108 emplois. Ce qui ne manque pas de provoquer l'inquiétude des salariés, qui avaient reçu en février dernier la visite du président de la République.
Nicolas Sarkozy avait averti que "l'Etat était prêt à investir sur le site, avec ou
sans Mittal".

En fin de semaine dernière, des responsables du groupe Gerdau se sont rendu au ministère de l'économie pour tenter d'en savoir plus sur l'implication de l'Etat, suite aux déclarations de Nicolas Sarkozy. Mais les représentants du groupe brésilien ont estimé ne pas avoir reçu de réponse satisfaisante.

Aujourd'hui, les syndicats ne cachent pas leur pessimisme, malgré l'annonce d'un possible repreneur.

"L'objectif principal, c'est la sauvegarde des emplois"

Pourtant, le gouvernement s'est efforcé ce week-end de rassurer les salariés. "Nous avons toujours en tête d'obtenir des
garanties nouvelles" d'ArcelorMittal pour l'avenir du site de
Gandrange, a assuré le
ministre du Travail Xavier Bertrand : "Nous n'avons pas l'intention d'oublier la moindre des promesses, le moindre des engagements".

Céline Asselot avec agences