Cet article date de plus de quatorze ans.

François Fillon a annoncé mardi la nomination d'un médiateur pour aider les collectivités face aux emprunts "toxiques"

Confrontées à une forte hausse des taux de leurs emprunts structurés, plusieurs de ces collectivités locales se retrouvent aujourd'hui dans une situation financière "désastreuse".En tête de liste figurent notamment les villes de Saint-Etienne et Rouen, le conseil général de Seine-Saint-Denis et la communauté urbaine de Lille.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les finances du conseil général de Seine-Saint-Denis sont dans le rouge.

Confrontées à une forte hausse des taux de leurs emprunts structurés, plusieurs de ces collectivités locales se retrouvent aujourd'hui dans une situation financière "désastreuse".

En tête de liste figurent notamment les villes de Saint-Etienne et Rouen, le conseil général de Seine-Saint-Denis et la communauté urbaine de Lille.

OUtre la nomination d'un médiateur, le Premier ministre qui intervenait devant le congrès annuel de l'Association des maires de France, a indiqué que la signature de la "charte de bonne conduite" négociée entre l'Etat, les banques et les collectivités devrait intervenir rapidement.

"Afin d'éviter que des risques soient pris à l'avenir à cause d'une trop grande opacité des produits financiers, j'ai demandé à Christine Lagarde, Brice Hortefeux et Alain Marleix d'organiser sous deux semaines la signature de la charte de bonnes pratiques à laquelle ont travaillé les réseaux bancaires et les associations d'élus", a-t-il dit.

"A cette occasion, un bilan sera réalisé de l'engagement qu'ont pris les banques de rechercher au cas par cas des solutions individualisées avec les collectivités qui connaissent le plus de difficultés", a ajouté le Premier ministre. "Afin de faciliter les discussions en cours, je désignerai dans les prochains jours un médiateur auquel pourront faire appel ceux d'entre vous qui sont confrontés aux emprunts toxiques", a-t-il poursuivi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.