Escroquerie : la chute d'un empire de papier
Une vente aux enchères doit avoir lieu en décembre à Paris à la suite de l'escroquerie Aristophil, en 2015.
Cette pièce aux allures de bibliothèque est en réalité un coffre-fort. Elle abrite 130 000 documents saisis par la justice. Des manuscrits et des lettres anciennes, pour l'essentiel, mais aussi quelques tableaux, comme ce paysage signé Renoir. Responsable de l'inventaire, Maud Vignon est l'une des rares personnes autorisées à manipuler ces trésors. Les documents appartenaient à Aristophil, une société mise en liquidation judiciaire en 2015.
18 000 victimes recensées
Soupçonné d'escroquerie, le propriétaire de la société, Gérard Lhéritier, est à l'origine de l'un des plus gros scandales de l'épargne en France : 18 000 victimes recensées. Elles auraient investi 850 millions d'euros dans ces manuscrits. Aristophil aurait surestimé leur valeur. Catherine Le Floch et son mari ont placé l'argent d'un héritage dans une collection de lettres anciennes. On leur promettait des rendements mirobolants : 40% de plus-value en 5 ans. Ils n'ont jamais touché l'argent promis et ont peu d'espoir de récupérer leur mise.
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