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Vidéo Travail le dimanche : Cazeneuve partisan du "dialogue" et des "compromis"

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Travail le dimanche : Cazeneuve partisan du "dialogue" et des "compromis" (Francetv info / France 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre du Budget s'est montré ouvert à des concertations et au pragmatisme sur la question de l'ouverture des magasins le dimanche, se montrant moins instransigeant que d'autres ministres.

Dimanche 29 septembre, le ministre du Budget Bernard Cazeneuve s'est dit "dévaforable" à la généralisation du travail le dimanche mais a reconnu qu'il y avait des "situations particulières" et qu'il fallait "créer les conditions d'un dialogue" avec le secteur, au Grand Rendez-vous i-Télé, Europe 1 et Le Monde. Quatorze magasins Castorama et Leroy Merlin, frappés d'une interdiction d'ouverture dominicale par le tribunal de commerce de Bobigny, ont malgré tout ouvert leurs portes dimanche en Ile-de-France.

"Je suis défavorable à la généralisation du travail le dimanche, et je comprends parfaitement que des organisations syndicales n'approuvent pas cette brèche. Mais il y a des villes, des régions, qui sont dans une situation particulière, c'est un problème périmétré. Est-ce que l'on peut créer les conditions d'un dialogue?", a déclaré le ministre du Budget. "Est-ce que l'on ne peut pas essayer de trouver, sur ce sujet, le chemin de la réponse juste et pragmatique? Il a jugé "possible, en signe d'apaisement, de créer des conditions dans des régions particulières et d'engager la discussion. Je préfère de bons compromis pour trouver de bonnes solutions, plutôt que de mauvais débats".

La ministre du Commerce et de l'Artisanat Sylvia Pinel a concédé dimanche qu'il y avait une "complexité de la législation" qui débouchait sur "un millefeuille réglementaire qu'il faut absolument clarifier, mais sans polémique", dans un entretien au Journal du Dimanche. Une ouverture qui tranche avec les déclarations samedi du ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, qui a jugé "inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de justice", et celles de la garde des Sceaux Christiane Taubira qui a rappelé que "les règles s'imposent" car "nous sommes dans un Etat de droit".

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