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Retour de l'espoir pour les anciennes de Lejaby

Lundi, l'atelier de lingerie de luxe lancé il y a un an avec d'anciennes ouvrières de Lejaby, les Atelières, semblait voué à la liquidation judiciaire, la demande devait être déposée ce vendredi sur le bureau du tribunal de commerce de Lyon. Mais une réunion mercredi soir au ministère de l'Economie pourrait bien avoir changé la donne. Et elles lancent une souscription.
Article rédigé par Lorélie Carrive
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Jusqu'ici, ce qui bloquait, c'était les banques. Les carnets de
commande des Atelières - 30 salariés - avaient beau se remplir, impossible de continuer sans
leur soutien. Mais la réunion à Bercy mercredi  soir, sous la houlette d'Arnaud Montebourg,
semble avoir eu raison de la réticence des banquiers. A en croire la présidente
fondatrice des Atelières, ils n'ont pas complètement dit oui, plutôt un oui à
90%.

 En contrepartie, les couturières de l'atelier de lingerie de
luxe doivent, elles aussi, faire leur preuves, résoudre leurs problèmes de
trésorerie, trouver un modèle de production qui soit viable.

Mais aujourd'hui, disent-elles, elles ont toutes les raisons
d'espérer, la liquidation judiciaire pourrait bien être évitée.

Lancement d'une souscription

Pour mettre toutes les chances de leur côté, elles lanceront à
la mi-journée une souscription, une réponse à tous ceux qui leur ont écrit ces
derniers mois, qu'elles étaient un symbole, de la résistance du savoir-faire
français contre les délocalisations. Avec cet appel aux dons, les Atelières
espèrent ainsi récolter 100 à 150 mille euros.

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