General Electric implante son siège mondial pour les énergies marines renouvelables près de Nantes
Après le rachat de la branche énergie d'Alstom, la multinationale confirme son ambition européenne.
Il vient de racheter la branche énergie du français Alstom, et ce n'est peut-être pas fini. L'américain General Electric (GE) va implanter son siège mondial pour les énergies marines renouvelables (EMR) près de Nantes, annoncent le président d'Alstom Renewable Power, Jérôme Pécresse, et le vice-président du conseil régional des Pays-de-la-Loire Christophe Clergeau, dans un entretien à Presse Océan vendredi 14 novembre. Une preuve de la volonté de General Electric de devenir leader de cette filière en Europe.
"Plusieurs facteurs ont joué : un terrain pour notre usine d'assemblage, le marché du premier parc éolien en mer sur le banc de Guérande, la qualité de la main-d'œuvre et le biotope de recherche et développement qui existe dans la région, explique Jérôme Pécresse à Presse Océan. Et, bien sûr, la présence de notre propre service R&D à Nantes, qui va monter en puissance avant de partir à Bouguenais", au sud de l'agglomération nantaise.
"Les Américains tiennent parole"
"General Electric est déjà implantée en Loire-Atlantique, à travers notamment la Famat à Saint-Nazaire [Fabrications mécaniques de l'Atlantique, qui produit des carters de turboréacteurs]. Alstom, qui a une centaine de chercheurs sur les EMR à Nantes, a toujours défendu le pari de structurer ici une filière sur les énergies marines renouvelables et les Américains avaient promis de s'inscrire dans les promesses d'Alstom. Ils tiennent parole", explique de son côté Christophe Clergeau.
Selon lui, le futur siège EMR de General Electric emploiera, à terme en 2017, 200 personnes et il devrait être implanté sur le campus de l'Institut de recherche technologique Jules-Verne à Bouguenais, près de l'aéroport de Nantes Atlantique. "Ce technocampus énergies des océans hébergera aussi le centre de supervision des parcs éoliens en mer d'ErDF. Il accueillera au total 400 à 500 personnes en 2017 au plus tard, dont 200 pour le siège de GE", ajoute Christophe Clergeau.
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