Pour éviter la case "banque", le prêt entre particuliers
On appelle ça le "peer to peer lending", le prêt entre particuliers. Il s'agit, via un site internet, de mettre en contact financeur et emprunteur, à des taux plus attractifs, et sans les intermédiaires et le marketing des banques. De petits prêts à la consommation, de 3.000 à 19.500 €, pour un projet précis (achat d'une voiture, travaux...), sur 3, 4 ou 5 ans.
Les emprunteurs sont néanmoins triés sur le volet : un sur 25 en moyenne obtient son prêt, à des taux parfois deux fois moins élevés que ceux que pratiques les agences bancaires. Les prêteurs eux aussi sont ravis de ces taux de rendement, bien plus intéressants que la majorité des placements, "jusqu'à 6,5% l'an ", témoigne l'une d'entre elle, comblée de "participer à l'économie réelle française qui en a bien besoin ".
Après quelques tentatives (P2pcrédit ou Friendsclear) infructueuses faute de financement ou d'agrément, une plateforme Prêt d'Union a été agréée par la Banque de France en septembre dernier et a déjà levé neuf millions d'euros. Des débuts modestes, face à la cinquantaine de clubs équivalents nés en pleine crise en 2008, dans le monde entier. Le plus important, Lending Club, créé dans le giron de Facebook en 2007, a déjà prêté plus de 456 millions de dollars.
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