Neo Security : trois repreneurs encore en lice
Coups de
théâtre dans la procédure de redressement judiciaire de la société Neo Security
: alors que ce jeudi matin, le syndicat Force Ouvrière révélait sur son site internet que le groupe Alyan, dernier repreneur potentiel de la société, se
retirait de la course à la reprise, le groupe a annoncé que trois repreneurs
étaient encore en lice.
Parmi eux, la société de services aux
entreprises Fiducial. La société avait pourtant retiré son offre le 6 juillet
dernier, faute d'avoir pu obtenir les aides demandées. Fiducial "a fait
savoir à toutes les parties prenantes à la procédure de redressement judiciaire
qu'il continuait à travailler" mercredi soir, selon un porte-parole de
Neo Security. Le groupe ajoute que deux autres repreneurs sont intéressés par
Néo Sécurity, dont le fonds Caravelle, spécialiste des affaires en difficulté.
L'identité du dernier candidat à la reprise n'est
pas encore connue, mais le porte-parole de Neo Security a indiqué que cette
dernière offre associe le management et les salariés qui le souhaitent : "Elle
compte aussi créer un comité d'ethique, un comité de rémunération et mettre en
place un Conseil d'administration dans lequel deux fauteuils seront réservés
aux salariés, dont un à une femme" . Selon les syndicats, il s'agit de la société Sofinord. "Elle prévoit de reprendre 2.180 personnes, dont 80 administratifs" , selon Jean-Jacques Coutreau, syndicaliste FO. Le tribunal de commerce de Paris doit
examiner le 16 juillet les offres de reprise.
Le groupe Avlan retire son offre
Ce jeudi
matin, le groupe Avlan avait annoncé dans une lettre mise en ligne par
le syndicat Force Ouvrière qu'il renonçait à son offre de reprise, faute
de soutiens financiers suffisants.
"En l'état, malheureusement, il n'a pas été possible de
disposer d'engagements permettant d'assurer les financements sollicités.
Dans ces conditions (...) nous ne poursuivrons pas la reprise de la
société Neo Security" , a indiqué Pascal Grizot, le PDG d'Alyan,
dans cette lettre.
Neo
Security, banche opérationnelle de la holding Néo Sécurité, est placée en
redressement judiciaire depuis le 18 juin. Elle emploie 5.100 personnes. Ce
mercredi, l'hebdomadaire le Canard Enchaîné a
révélé que l'ex-PDG de l'entreprise, Jean-Michel Houry, est visé depuis plusieurs mois par une enquête pour
"abus de biens sociaux" ; information confirmée par des sources
concordantes.
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