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Mory Ducros : les conditions d'une fin de conflit sont "réunies", selon le gouvernement

Le plan social a été amélioré durant la nuit de mercredi à jeudi. Le gouvernement estime, jeudi matin, que la sortie de crise est proche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, le 29 janvier 2014, lors d'un déplacement dans les locaux de Mory Ducros, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). (THOMAS SAMSON / AFP)

Retour à la normale chez Mory Ducros ? Le gouvernement a estimé, jeudi 30 janvier, que les conditions d'une fin de conflit dans les agences du transporteur étaient "réunies", après que le plan social pour les 3 000 salariés qui ne seront pas repris a été amélioré. Il passe de 21 à 30 millions d'euros. Jusqu'alors la direction proposait une indemnité de départ de 7 000 euros. "C'est ce foutre de nous", estimait un salarié qui a participé au blocage du plus grand centre du groupe, à Artenay, près d'Orléans (Loiret).

Mory Ducros : "7 000 euros, c'est de la rigolade", estime un salarié (YVES JUNQUA, PHILIPPE TURPAUD - FRANCE 2)

"Après une journée et une nuit de négociation conduites sous l'égide du Ministre du Redressement productif", les organisations syndicales CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC "se sont déclarées prêtes à signer l'accord collectif permettant la levée des conditions suspensives et donc la recevabilité de l'offre" de reprise de Mory Ducros par Arcole Industries, ont indiqué, dans un communiqué commun, les ministres du Travail, du Redressement productif et des Transports.

Levée des blocages

Le gouvernement rappelle les principaux points obtenus à l'issue de ces négociations : "une offre de reprise sauvegardant 2 210 emplois" sur environ 5 000, et "un plan social revu à la hausse pour les salariés non repris avec, en plus des indemnités légales, des indemnités complémentaires portées de 21 à 30 millions d'euros". L'accord des syndicats, qui devrait être confirmé jeudi en comité d'entreprise, assurera la "recevabilité de l'offre". Elle sera présentée vendredi au tribunal de commerce de Pontoise (Val-d'Oise).

Le gouvernement a ajouté que, de son côté, la CGT a "signé un accord de fin de conflit appelant à la levée immédiate des blocages et au redémarrage dans les meilleurs délais des activités de l'entreprise". Entamé mercredi en début de soirée, le blocage symbolique du site d'Artenay (Loiret), la plus grosse plateforme du transporteur Mory Ducros, a été levé en milieu de nuit.

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