Les transports, source de pénibilité pour un tiers des actifs
Les principaux facteurs de pénibilité cités par les actifs sont la durée des transports, la chaleur, les embouteillages, la position debout ou encore l'agressivité.
En voiture, à pied, à vélo, en métro, quel que soit le mode de transport des actifs français, ils le considèrent comme pénible. Près d'un tiers d'entre eux (28%) estiment que les transports sont une source de pénibilité, un taux qui grimpe à 46% en Ile-de France, selon une étude* du cabinet de prévention des risques professionnels Technologia, publiée vendredi 11 octobre. Sur l'ensemble du territoire, 23% des actifs indiquent que les transports sont "plutôt" un facteur d'usure, de fatigue et d'altération de leur santé, et 5% "tout à fait".
En Ile-de-France, les taux grimpent respectivement à 35% et 11%. Ils atteignent même 49% et 14% pour les usagers des transports en commun (bus, métro, RER, train). Les principaux facteurs de pénibilité cités par les actifs sont la durée des transports, la chaleur, les embouteillages, la position debout ou encore l'agressivité.
1h30 de transports par jour pour les Franciliens
La voiture est de loin le premier mode de transport des actifs dans l'Hexagone (75%), devant les transports en commun (24%), la marche à pied (19%) ou le vélo (9%), certains salariés cumulant plusieurs modes de transport. En Ile-de-France, ce sont les transports en commun (60%), devant la voiture (50%), la marche (27%) puis le vélo (11%). Là où l'ensemble des Français mettent en moyenne une demi-heure pour aller travailler, les Franciliens passent près de trois quarts d'heure le matin dans les transports et 1h30 par jour.
Plus de la moitié des sondés (57%) indiquent que leur entreprise ne prend pas en compte la question des transports, en permettant par exemple d'adapter les horaires de travail, en développant le télétravail ou encore en limitant les horaires de réunion, note l'étude.
*L'enquête a été réalisée en ligne du 30 juillet au 20 août auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes, selon la méthode des quotas.
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