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Le groupe Printemps a annoncé la fermeture de sept magasins, 450 emplois menacés

L'annonce a été faite lors d'un comité social et économique extraordinaire, ont indiqué mardi la CGT et la CFDT. Cela représenterait 450 suppressions de postes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le magasin Printemps situé boulevard Haussmann, à Paris, le 28 mai 2020. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le groupe Printemps a annoncé, mardi 10 novembre, lors d'un comité social et économique (CSE) extraordinaire, la fermeture de sept magasins, ce qui représenterait 450 suppressions de postes, selon la CGT et la CFDT.

"On a eu un CSE ce matin, 450 emplois sont concernés par un Plan de sauvetage de l'emploi, dont 330 dans les magasins Printemps et 120 chez Citadium", a indiqué à l'AFP Jean-Jacques Liebert, délégué syndical central CGT. Ce chiffre a été confirmé par la CFDT.

Une crise profonde, en plus du Covid-19

L'entreprise est d'abord victime de la mauvaise santé du secteur de la mode, qui "a perdu 17% de sa valeur sur les dix dernières années", expliquait fin octobre Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce, qui rassemble l'Union du grand commerce de centre-ville, la Fédération des enseignes de l'habillement et celle des enseignes de la chaussure.

En outre, le groupe dit avoir été frappé par "la succession de crises conjoncturelles (attentats, manifestations des gilets jaunes, grèves)", sans même parler de l'épidémie de Covid-19 qui a réduit drastiquement les flux touristiques, ainsi que, en règle générale, la fréquentation des magasins.

Des fermetures étalées jusqu'à début 2022

D'après l'AFP, les magasins Printemps concernés sont situés à Paris (Place d'Italie), Le Havre, Strasbourg et Metz, et les trois enseignes Citadium sont celles de Paris (Champs-Elysées et Nation) et de Toulon.

Le groupe a précisé à l'AFP que l'"information-consultation" des salariés n'était "pas lancée" et qu'elle devait durer quatre mois. "Les fermetures de magasins pourraient s'étaler jusqu'en janvier 2022", et "428 postes pourraient être concernés" sur un total de 3 000.

"Pour arrêter les pertes, s'adapter aux exigences de marché et assurer sa pérennité sur le long terme", le groupe Printemps se dit "dans l'obligation de transformer son modèle", et prévoit d'investir 40 millions d'euros par an "sur les deux à trois prochaines années" pour notamment "renforcer la différenciation de son offre, "redévelopper son socle de clientèle" et accélérer sur la vente en ligne.

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