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Intermarché annonce 447 suppressions de postes dans sa filiale logistique

Le groupe va tailler dans ses effectifs, à l'occasion d'un plan de transformation logistique qui prévoit la fermeture de six bases, annonce un communiqué de la direction, mardi 12 mai.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une vue d'un magasin Intermarché, à Quimperlé (Finistère), le 20 avril 2015. (FRED TANNEAU / AFP)

Intermarché va tailler dans ses effectifs, à l'occasion d'un plan de transformation logistique qui prévoit la fermeture de six bases. Dévoilées lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire, ces modifications induisent des changements pour certains salariés, précise la direction dans un communiqué, mardi 12 mai, dont la suppression de 447 postes. "Par ailleurs, 401 salariés se verront proposer une modification de leur lieu de travail."

Une branche "fragilisée"

Les six bases, ces entrepôts d'où sont dispatchés les produits dans les magasins, qui vont fermer sont Rostrenen (Côtes-d'Armor), Saint-Gérand (Morbihan), Levet (Cher), Avermes (Allier), Magny-le-Désert (Orne) et Mellac (Finistère). Ces fermetures seront cependant assorties de la création de trois nouvelles bases, à Neulliac (Morbihan), Erbrée (Ille-et-Villaine) et Bourges (Cher).

Dans un communiqué, Intermarché affirme que l'efficacité de sa branche logistique alimentaire est "considérablement fragilisée", avec "un parc logistique vieillissant (presque 30 ans)", des "normes de sécurité de plus en plus drastiques" et "une saturation des bases liée à l’augmentation du nombre de références proposées par les points de vente".

Mutation impossible ? 

Un peu plus tôt, des sources syndicales estimaient, à l'issue du comité central d'entreprise (CCE) que ce plan équivalait à la suppression d'au moins 600 postes d'ici à 2018. Les syndicats pointent que nombre de salariés ne pourront accepter des mutations dans des bases logistiques distantes d'une centaine de kilomètres de leur domicile.

Pour Mickaël Aumoitte, représentant syndical CFDT, "la direction fait un distinguo entre suppressions et propositions de mutations. Mais comment peut-on parler de mutations sachant que les collègues sont au smic, qu'ils ont pour la plupart une maison avec un emprunt sur le dos, que le conjoint travaille et que les postes qu'on leur propose sont à plus de 100 km ?" La CFDT veut que des moyens "substantiels" soient donnés aux salariés qui "pourraient être amenés à accepter" une mutation.

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