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Consommation : Ikea fait le pari de l'occasion

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Consommation : Ikea fait le pari de l'occasion
Consommation : Ikea fait le pari de l'occasion Consommation : Ikea fait le pari de l'occasion
Article rédigé par France 2 - D.Lachaud, B.Poulain, L.Michel
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Après le textile, au tour de l'ameublement de se lancer dans le marché de l'occasion. La marque suédoise Ikea devrait ouvrir un établissement de ce type à Paris courant 2022. Le modèle existe déjà en Suède.

Une table basse à 27 euros, des lampes à moins de 30 euros ou encore, un canapé à 129 euros : des prix qui peuvent sembler étonnament bas pour une enseigne d'ameublement. Mais dans ce magasin Ikea, on fait le pari de la seconde main. En échange d'un bon d'achat, les clients sont invités à ramener leurs anciens meubles de la marque. Ils sont ensuite nettoyés et revendus 30 à 50% moins chers que leurs prix d'origine. Ici, les clients recherchent avant tout la bonne affaire. Mais les plus jeunes y voient un autre avantage : "c'est important pour la planète", explique une jeune fille. 

Profit et démarche engagée

Recycler des objets, leur donner une seconde vie, plusieurs magasins de vêtements ou bricolage le font déjà. Pour l'ameublement, Ikea est le premier à se lancer. L'enseigne a testé ce concept en Suède, pays d'origine de la marque, où le marché de la seconde main est bien plus développé qu'en France. Dans une famille rencontrée, la quasi-totalité des meubles est d'occasion. Acheter du vintage est un acte militant pour Johanna Lundberg, photographe et mère de famille : "Je veux que notre fille sache qu'on doit prendre soin de ce qu'on a et de notre planète." Pour répondre à la demande, Ikea a choisi la ville d'Eskilstuna, située à une heure et demie de route de la capitale pour implanter sa première boutique. Au total, 200 m2 de tables, chaises et autres meubles. Récupérés gratuitement, ils sont vendus moitié prix. Au-delà de la rentabilité, l'entreprise revendique une démarche engagée et affirme vouloir réduire son empreinte climatique de 70% en dix ans. Une manière pour la marque de redorer son image, alors que son modèle est accusé d'encourager la déforestation à grande échelle.

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