Centres d’appels : retenir l’emploi en France
264 000 personnes travaillent dans des centres d’appels téléphoniques pour des compagnies d’assurances ou d'autres grands groupes. Mais beaucoup ont installé leurs centres dans des pays où la main d’œuvre est moins chère. Certains députés veulent limiter cette pratique.
Des députés macronistes veulent ramener l’emploi en France. C’est le cas surtout dans les entreprises qui ont recours à des centres d’appels. Car en France, la tendance s’amplifie d’année en année : les grandes entreprises délocalisent dans des pays où la main d’œuvre est à moindre coût. Ainsi, en 2015, 2 000 emplois ont quitté la France et ils ne sont plus que 264 000 dans le pays. Ces députés veulent obliger les téléopérateurs à préciser d’où ils appellent.
Valoriser le marché français
Pourquoi pas pour ce chef d’entreprise dont 99 % des employés travaillent en France. "Cela valorise bien sûr notre démarche en France, mais il faudrait qu’il y ait quelques précautions. Attention au danger de faire une sorte de discrimination. Je considère que nos amis Mauriciens, Tunisiens, etc. ont droit de travailler", dit Fabrice Bourdy PDG d’Europhone. Alors les appels "made in France" seront-ils un argument commercial ? En dix ans, plusieurs tentatives ont eu lieu sans jamais aboutir.
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